A l’IEF, nous vous proposons un large choix d’hébergements qui correspond aux besoins et aux envies de chacun. Beaucoup de nos étudiants choisissent d’être hébergé en famille d’accueil pour être en totale immersion et en apprendre davantage sur la culture française. Un véritable atout pour eux, désireux d’approfondir leurs connaissances dans la langue française. Beaucoup d’entre eux nous disent en apprendre beaucoup dans leur famille d’accueil tant au niveau linguistique que culturel et repartent avec des souvenirs mémorables. A la fin de leur séjour linguistique, leur famille d’accueil est devenue leur deuxième famille et ils s’y sont sentis comme chez eux.

Entretien avec Delphine, une famille d’accueil de l’IEF : “Les étudiants font venir le monde chez moi”

Delphine est l’une des nombreuses mères d’accueil qui reçoit nos étudiants chez elle et s’occupe de tout pendant leur séjour, pour qu’ils se sentent comme dans leur propre maison. Depuis quelques années, elle ouvre ses portes à ceux qui viennent à l’IEF pour apprendre le français et notre culture. Aujourd’hui, elle nous en dit plus sur ses expériences et la responsabilité qu’elle a de faire en sorte que ceux qui passent une saison avec elle et sa famille obtiennent le meilleur résultat possible.

Pourquoi avez-vous décidé de devenir famille d’accueil?

J’ai toujours beaucoup voyagé, je suis très curieuse du monde. Mais lorsque j’ai entrepris un projet personnel ici à Montpellier, j’ai dû arrêter de voyager. J’ai continué à avoir envie d’en savoir plus sur ce qui se trouvait en dehors de mon espace, alors je me suis dit que si je ne pouvais pas aller explorer le monde, j’allais l’amener chez moi. Les élèves nous font découvrir le monde. Le fait d’avoir tant de personnes de cultures différentes chez moi me permet de voyager sans avoir à partir.

Qu’est-ce qui vous plaît dans le fait de recevoir des étudiants chez vous?

J’aime voir tous ces jeunes gens avec tant de rêves et d’aspirations dans la vie, qui sont curieux et désireux d’apprendre. L’intérêt qu’ils manifestent vous donne envie d’en savoir plus aussi ; vous donne envie d’explorer davantage, de vous ouvrir à de nombreuses cultures. Il y a également une chose très importante pour moi, c’est que mes enfants s’intéressent au monde. J’ai deux adolescents de 18 et 15 ans. Ils n’ont pas beaucoup voyagé, mais avec toutes les personnes qui viennent chez nous, ils ont l’occasion d’apprendre. L’échange culturel est énorme, et cela leur montre aussi qu’en dehors de leur maison, il y a un monde plein d’histoires et d’aventures. Ils se sentent maintenant aussi désireux, si l’occasion se présente, de partir à l’étranger et de vivre une expérience similaire. En prime, ils se font aussi de nouveaux amis, car certains étudiants ont le même âge.

Comment se passe la cohabitation à la maison?

J’essaie toujours de faire en sorte que tout le monde se rassemble et se sente à l’aise. Le premier jour, pour un nouvel étudiant, je raconte toujours un peu comment tout se passe et comment les choses fonctionnent dans la maison. En outre, j’aime recevoir les étudiants et leur offrir le petit-déjeuner et le dîner. Je préfère cela. Chacun s’organise le matin à sa manière, mais le dîner est le moment que nous partageons ensemble. S’ils ne mangent pas à la maison ou ne cuisinent pas eux-mêmes, nous n’avons pas vraiment de moments à partager. Lorsque nous nous retrouvons pour le dîner, nous en profitons pour nous raconter notre journée. Nous apprenons à mieux nous connaître, nous partageons nos goûts et nos préférences et, surtout, les élèves ont une excellente occasion de pratiquer le français. En outre, chacun a sa chambre et son espace. Nous partageons du temps en famille mais nous savons aussi que les élèves aiment avoir leur indépendance.

L’adaptation des étudiants est-elle difficile?

Les premiers jours sont toujours les plus difficiles, surtout pour les étudiants qui vivent loin de chez eux pour la première fois. C’est pourquoi nous essayons toujours de trouver des moments de partage et de les aider à se sentir membres de la famille. Après quelques jours, quand ils commencent à voir comment tout cela fonctionne et à tout comprendre par eux-mêmes, cela devient un peu plus facile. Bien sûr, ils savent que pour tout ce dont ils ont besoin, nous sommes là pour les aider. Quand il arrive que deux élèves qui se connaissent déjà arrivent ensemble, c’est un peu plus compliqué. Il est difficile pour eux de s’ouvrir aux autres ; d’une certaine manière, ils sont déjà dans une zone de confort. Il faut plus d’efforts pour qu’ils commencent à partager, mais cela finit toujours par arriver, ils s’intègrent même si cela prend plus de temps.

Êtes-vous comme une maman pour les étudiants?

Eh bien, certainement, je ne souhaite pas jouer le rôle de maman, mais j’aime être là pour eux et je m’inquiète aussi. J’aime les écouter et leur faire sentir qu’ils sont soutenus. Il arrive souvent que les étudiants se sentent stressés lorsqu’ils ne peuvent pas parler français, et cela les rend incroyablement démoralisés. J’essaie donc toujours de les encourager. Je suis également attentive le soir quand ils partent, par exemple. Je demande que lorsqu’ils rentrent chez nous, ils laissent les clés en vue pour que je puisse voir qu’ils sont tous rentrés. Ils peuvent dormir tranquillement, tout en ayant une indépendance totale. Comme une bonne maman, toujours avant qu’ils partent, je leur dis d’être prudents, et de faire attention à leur environnement. Au final, les élèves apprécient que vous ayez pris soin d’eux.